Ce n’est qu’en novembre dernier que Netflix a lancé sa solution d’abonnement la moins chère à ce jour, une solution qui comporte un MAIS relativement important de nos jours : elle comporte des publicités. En effet, l’une des principales caractéristiques des plateformes de streaming est qu’elles sont censées permettre de regarder du contenu sans avoir à avaler de publicités d’aucune sorte. Aujourd’hui, ce modèle semble s’être heurté aux intérêts des tiers.
NHK est mécontente des publicités Netflix.
Voici tous les détails que l’équipe d’ANN a recueillis sur le nouveau conflit de Netflix, et il est certain que ce sera plus un casse-tête que prévu :
- En gros, la société NHK (un réseau de télévision au Japon mais qui fait également office de producteur) est allée jusqu’à demander à Netflix d’arrêter de diffuser jusqu’à 22 de ses licences d’anime au Japon en raison du nouveau modèle d’abonnement soutenu par la publicité. ❗
- Netflix, afin de mettre un terme au chaos pour le moment, a conservé les 22 licences d’anime mais a supprimé toutes les publicités qui s’y rapportaient. ❗
- Apparemment, la NHK affirme que le résultat de ce modèle n’est pas celui qu’elle attendait et que Netflix n’a pas expliqué de manière adéquate comment il allait fonctionner avant qu’il ne soit déjà en place. La plateforme de streaming, pour sa part, commente que NHK a donné son accord à l’époque. ❗
- Le principal problème est que les politiques de NHK en matière de contenu en ligne empêchent les tiers utilisant leurs produits de faire croire qu’ils recommandent « X » aux utilisateurs. En d’autres termes, si une publicité Netflix est diffusée pendant un anime sous licence NHK, elle brise les fondements de cette société. ❌
- Pour l’instant, ils ne sont pas parvenus à un accord définitif et les deux entreprises en discutent encore. ❓
